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Coups de gueule, coups de coeur.
11 mars 2008

Des urnes à la rue, continuons à lutter !

   Au terme des élections municipales, la liste du PS a obtenu prés de 42 % des suffrages et la liste du PCF, remaquillée pour l’occasion en « motivés », 6 % , contre prés de 8 % pour les Alternatifs de Gauche. La campagne de dénigrement systématique à l’encontre de ces derniers aura porté ses fruits, puisqu’il n’y aura désormais plus personne au conseil municipal pour défendre et porter la voix de la population. L’argument fallacieux scandé de façon hystérique  par certains pendant la campagne, « l’Alternative de Gauche va faire gagner Godfrain si elle fait 10 % », s’avère n’être qu’un mensonge de plus. En effet, même si l’Alternative s’était maintenue au second tour, Godfrain n’aurait pas eu de réserves de voix suffisantes, à cause d’Alirol, pour remporter le second tour face à Guy Durand.

   Il y aura toujours des gens pour aller à la soupe, heureusement, la trahison n’est pas au programme pour l’Alternative de Gauche. Parce que avoir l’honnêteté de ne pas vendre ses idées pour un strapontin est la démonstration la plus éclatante qu’il est possible de faire de la politique autrement, sans magouilles ni compromissions.

Au terme du second tour, il ne fait aucun doute que Jacques Godfrain sera renvoyé chez lui, à Saint-Affrique, voilà donc une nouvelle occasion de faire la fête. Mais aucune illusion sur la nouvelle municipalité n’est possible, avec au niveau local une gauche qui entérine, et qui collabore à la mise à sac de la démocratie et des droits sociaux au niveau national.

   L’Union Sociale Démocratique, au sein de l’Alternative de Gauche et du mouvement altermondialiste, continuera à lutter contre les injustices et les discriminations. Car, nous restons persuadés qu’une autre ville est possible.

Marlene Poujol et Fabien Bon, Union Sociale Démocratique Aveyron

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T
Rappelons, tout de même que le régime dans lequel on vote pour un représentant appuyé sur une "élite" politique s’appelle une oligarchie et non une démocratie. cf Aristote, Les politiques , IV, 9, 1294-b6.
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